Vivre en démocratie nécessite un engagement sur des valeurs communes.
En France ces valeurs sont la Liberté, l’Egalité et la Fraternité, la Laïcité, le respect des droits de l’Homme. Payer ses impôts ne permet pas de vous affranchir de la nécessaire adhésion aux valeurs fondamentales de la République, un citoyen n’est pas un client, la France n’est pas un simple prestataire de service.
Le ciment qui donne substance à notre pays est cet engagement de destin commun qui lie chaque citoyen de la Nation à la République, à la France et à sa culture, tous ceux qui prétendent le contraire ont un discours dangereux pour la cohésion de la France qui mène à terme à la destruction communautariste de la "Nation une et indivisible" décrite dans notre Constitution.
Le tort actuel de la République est de croire que tous ceux qui vivent en son sein ont compris l’implicite contrat qui sous-tend le bon fonctionnement de nos sociétés et de nos institutions.
Ne peut se prétendre citoyen français que celui ou celle qui adhère aux valeurs de la République, nul ne peut revendiquer l'identité française sans faire sienne la culture de la France.
Rejeter les valeurs de la République c’est s’en exclure soi-même, c’est abjurer sa citoyenneté, et donc renoncer à pouvoir s’en prévaloir pour l’exercice de droits et privilèges, en perdre les bénéfices car on est devenu un étranger au sein de la Nation.
L’existence de ce contrat n’est manifestement pas une évidence pour toute une partie de la population qui croit qu’on peut vivre dans un pays démocratique sans adhérer à ses valeurs.
Certains musulmans, par ignorance de leurs propres croyances ou parce qu’ils ont été délibérément trompés, ont été amenés à penser qu’on peut choisir d’adhérer à un système de valeurs totalitaire et vivre en France de manière paisible, comme si de rien n’était.
Ils se trompent et ont été trompés, l’adhésion et le respect aux règles et valeurs de la République n’est pas optionnel, et aucune négociation n’est possible parce qu’il n’y a pas d’autres valeurs acceptables sur le territoire de la République que les valeurs républicaines. Ceux qui prétendent le contraire mentent et ont des objectifs dissimulés bien loin de simples préoccupation spirituelles.
Il est temps que ces musulmans s’interrogent enfin sur le contenu idéologique de l’islam et fassent un choix.
Or choisir c’est renoncer, on ne peut pas manger de la viande et être végétarien en même temps.
L’islam et la charia (car les deux sont aujourd'hui indissolublement liés quoi qu'en disent les bien pensants) ou bien la Démocratie et les droits de l’Homme,
Esclave du Coran ou bien citoyen français libre et responsable.
Les choix sont là, le nier est absurde. Prétendre que l’on peut refuser de choisir entre deux types de civilisations incompatibles est une escroquerie intellectuelle et un dramatique manque de culture politique.
Un islam profondément changé, ayant abandonné ses prétentions à organiser la société, son mode discriminatoire agressif et ses finalités hégémoniques, pourrait trouver sa place dans une démocratie. Mais cet islam, c’est un fait incontournable, n’existe aujourd’hui ni dans la représentation officielle de l‘islam ni dans aucune mosquée de France (où sont les corans expurgés des appels à la guerre et des affirmations discriminatoires envers les femmes et les non croyants, où sont les manuels enseignant à ne plus prendre Mahomet pour exemple?)
C’est donc à chaque musulman installé ou né en France, en Europe ou dans tout pays démocratique, qu’il incombe de faire un choix pour l’un ou l’autre ce ces deux systèmes idéologiques opposés que sont la Démocratie et l’idéologie islamique, et d’en tirer les conséquences.
Choisir c’est renoncer, personne ne prétend que ce soit facile mais c'est pourtant indispensable.
Les musulmans doivent faire un choix mais la République ne doit pas pour autant rester passive, elle doit réaffirmer ses principes, ses valeurs et poser clairement les limites dans lesquelles le « vivre ensemble à la française» est possible. Le rôle de la République est de dicter les règles de ce « vivre ensemble » et de les faire respecter. L’avis des intégristes communautaires n’a pas à être sollicité ni pris en compte dans l’établissement de ces règles tout simplement parce qu’ils ne se situent pas dans le cadre d’une Démocratie laïque ni dans celui de la République et qu’ils n’ont donc aucune légitimité à en influencer le fonctionnement.
C’est l’attitude ambigüe des autorités, affichant des principes théoriques mais n’en condamnant pas les violations quotidiennes concrètes, qui à rendu possible l’apparition puis le développement d’une société parallèle coupée du reste de la Nation. Un Etat islamiste et communautaire dans l‘Etat Français, s’affirmant dans la négation tantôt sourde, tantôt ostentatoire des valeurs humanistes de la Démocratie de la République et des droits de l‘Homme.
Un Etat dans l’Etat qui grandit chaque jour en transformant des citoyens libres et responsables de notre pays en adorateurs serviles d’un livre écrit il y a 1400 ans.
Où est la France des Lumières, Patrie de la Liberté quand elle laisse enseigner sur son sol:
« Il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son messager ont décidé d'une chose d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir. » (Coran: 33. 36)
Choisir c’est renoncer... La France aussi à un choix devant elle, si elle ne fait pas le choix clair de protéger la Nation de l‘idéologie islamique, c’est à la Démocratie qu’elle renonce.
N'oubliez pas de signer d'un commentaire notre initiative concernant un audit parlementaire des valeurs politiques de l'islam