Il s’agit également de se demander au nom de quoi nous devrions continuer à accepter sans sourciller des « ce n’est pas ça l’islam » qui insultent l’évidence et notre intelligence quand il est fait mention des crimes et comportements insupportables commis au nom de l’islam.
Les fausses excuses doivent cesser, les responsabilités doivent être endossées
Au nom de quoi devons-nous continuer à accepter de penser que les Musulmans ne connaissent pas l’islam ? Qu’ils ne peuvent pas connaitre son contenu ? Le contenu objectif et constant* de la doctrine islamique, des comportements qu’elle prescrit ou permet est-il inconnaissable?
Bien sûr que non ! Sinon qu’enseignerait-on dans les universités islamiques ? Comment les imams connaitraient-ils leur propre doctrine et pourraient-ils l’enseigner ?
La nature politique, violente et discriminatoire de la doctrine islamique est aujourd’hui un fait solidement établi. Ce qu’un constant travail de désinformation a tenté de nous présenter comme une « religion comme les autres » a fini par révéler sa véritable nature d’idéologie totalitaire à tous les observateurs objectifs.
La dimension « spirituelle » présente dans cette idéologie ne change rien à sa catégorisation, le nazisme et le communisme chinois avaient également des mystiques spécifiques, des livres, des chefs suprêmes et un projet de société pour l’Humanité entière.
Au nom de quoi devons-nous continuer à accepter de penser que les Musulmans vivant dans nos pays n’ont pas l’impérieux devoir, au vu de ce qu’il se passe dans le monde, se s’informer sur le contenu de leur idéologie et d’en tirer les conséquences sur le fait d’assumer ou pas ce contenu ?
Les Musulmans occidentaux d’aujourd’hui ne peuvent pas être comparés aux Allemands d’hier. Ils ont un libre accès aux crimes et horreurs islamiques, ils ont un libre accès au contenu de la doctrine islamique, aux ouvrages décrivant la charia, aux livres décrivant celui dont ils sont sensés tirer modèle. Ils ont la liberté, que n’avaient pas les Allemands prisonniers d’un état policier, de pouvoir rejeter sans risque l’adhésion à une doctrine qui détruit la liberté et la dignité humaine.
Ce serait avoir une vision bien condescendante et méprisante que de considérer que les Musulmans vivant en Occident sont incapables de s’informer et de faire un choix responsable. L’Occident offre aux Musulmans la formidable opportunité de pouvoir s’émanciper de l’idéologie islamique, de devenir des humains libres et respectueux des libertés d’autrui.
Qui peut prétendre dès lors qu’ils n’ont pas la possibilité de choisir leur destin et leur appartenance, et par conséquence d’endosser la responsabilité de leur choix ? Pourquoi continuons-nous à ménager leur supposée susceptibilité et à les traiter comme des irresponsables, des illettrés ou des enfants un peu attardés ?
Aujourd’hui nous partageons notre société avec des gens dont il est vital de savoir s’ils adhèrent ou non à une idéologie violente, discriminatoire et destructrice de notre mode de vie.
Au nom de quoi, vu les effets de la mise en pratique de cette idéologie, devrions-nous nous satisfaire d’un haussement d’épaule, d’une réponse ambigüe accompagnée de protestation contre une soi-disant stigmatisation ?
La question de l’adhésion ou non à l’idéologie islamique, à la charia, doit cesser d’être un non-dit de nos sociétés, car ce non-dit est le terreau du chaos et de la dislocation sociétale. On le voit déjà, en France aujourd’hui, des gens meurent à cause de cela.
Sortir du non-dit c’est faire un choix, et choisir c’est renoncer.
Soit renoncer à appartenir à ceux qui adhèrent à l’idéologie islamique, à la charia et son cortège inévitable de violences et d’oppression ; soit renoncer à faire partie des sociétés occidentales basées sur le respect des libertés d’autrui. Il ne peut pas y avoir de terrain médian, de position grise, nous ne pouvons plus l’accepter.
La préservation de la sécurité de nos sociétés nous donne le droit de poser aux Musulmans la question suivante : de quel côté de la charia êtes-vous, pour ou contre ? Et d’exiger une réponse.
Les Musulmans doivent répondre clairement, en parole et en actes, à cette question, par un rejet définitif de la charia avec toutes les conséquences que cela emporte, sous peine d’être considérés, à cause de leur choix idéologique, comme assumant la coresponsabilité des horreurs islamiques, et en conséquence, comme les Nazis de notre époque.
Alain Wagner
(*) : 75% du contenu de la charia est commun à toutes les écoles juridiques de l’islam, les divergences portent sur des détails secondaires.