Le mois dernier nous avions couvert l’audience de la deuxième journée du procès d’ESW mais pour cette dernière journée un problème technique nous a empêché de vous retransmettre en direct les débats.
La séance fut, de fait, relativement courte et nous irons donc directement à la conclusion de cette affligeante parodie de justice.
Rappel des charges d’accusation :
- Incitation à la haine.
- Dénigrement de croyance religieuse d’une religion officiellement reconnue. (rappelons qu’en Autriche l’islam est une religion reconnue)
Verdict :
En ce qui concerne l’accusation « d’incitation à la haine » : Innocente
En ce qui concerne l’accusation de « Dénigrement de croyance religieuse d’une religion officiellement reconnue » : Coupable
L’accusées est condamnée à une amende de 480€.
Coupable de quoi ?
Les déclarations d’ESW qui lui ont valu sa condamnation sont les suivantes :
En parlant de Mahomet ESW a dit : « Il avait quelque chose avec les enfants », « il y a des mentions dans les écrits islamique à propos de relations sexuelles avec les enfants » et comment décrire cela « si ce n’est pas de la pédophilie ? »
La juge autrichienne a donc considéré que malgré le fait du mariage de Mahomet avec une fillette de 6 ans et le début des relations sexuelles avec celle-ci quand elle en avait 9, celui-ci ne saurait être pédophile car à sa mort (63 ans), il était toujours marié à la jeune fille alors âgée de 18 ans.
N’étant pas uniquement « intéressé » par les fillettes pré-pubères Mahomet n’était donc pas un pédophile.
ESW est donc coupable de calomnie à l’encontre de Mahomet et a donc été condamnée.
Au sortir du tribunal ESW a déclaré :
« C’est un triste jour pour ma fille et toutes les petites filles. »
Et elle a immédiatement fait appel.
Commentaire de VV&D :
Vous êtes probablement comme nous à la rédaction de VV&D, hésitants entre l’incrédulité le dégoût et l’hilarité.
Incrédulité :
Un tribunal moderne, dans un pays européen vient de reconnaître preuves à l’appui, que le prophète de l’islam a violé une fillette de 9 ans (non, une fillette de neuf ans ne « consent » pas à avoir des relations sexuelles avec un homme de plus de 50 ans), que cet homme est reconnu comme un exemple parfait dans les enseignements de l’islam, délivrés dans toutes les mosquées d’Europe et du monde et la seule chose qu’il trouve à faire c’est condamner une personne qui souligne ce fait pour « impropriété de terme » (ESW aurait-elle dû employer le terme « violeur d’enfant ? »).
Dégoût :
C’est un juge, une femme en l’occurrence, qui nous explique par sa décision qu’il y a des viols d’enfants qui ne sont pas des actes pédophiles sous prétexte que le violeur a aussi des relations avec des femmes plus âgées. Les parents de petites filles apprécieront ce subtil distinguo à sa juste valeur et veilleront dorénavant, en cas d’agression de leur fille à bien vérifier les habitudes sexuelles du violeur avant d’utiliser le mot pédophile; il ne s’agirait pas de tenir des propos diffamatoires !
Hilarité :
Une fois le moment de stupeur passé on est confondu devant les implications d’un tel jugement.
Les condamnés pour actes pédophiles doivent-ils réclamer leur libération s’ils peuvent prouver qu’ils ont eu des relations sexuelles avec des femmes de plus de 18 ans ?
Et même dans le cas où ils n’en auraient pas eu, qui prouve qu’ils ne peuvent pas en avoir ?
Il suffirait donc pour s’exonérer de toute accusation de pédophilie d’avoir une relation sexuelle avec une personne majeure ?
Peut-être même avec la même personne que vous auriez violée ?
A condition d’attendre quelques années bien sûr. Il faudrait pour cela attendre la majorité de la victime, et peut-être même encore plus tard.
Après tout, le présumé pédophile n’est pas obligé de mourir au même âge que Mahomet. De plus il faut que la femme soit majeure, pas nécessairement qu’elle ait 18 ans, 24, 38 ou 55 ans font aussi bien l’affaire !
Ce qui signifie qu’il est impossible d’arrêter quelqu’un pour pédophilie tant qu’il lui reste la possibilité d’avoir une relation sexuelle avec une personne majeure… c’est à dire jusqu’à son dernier souffle (on ne sait jamais).
Et mieux encore, imaginons que notre « présumé pédophile » (un violeur d’enfant avéré n’ayant pas encore réussi à prouver qu’il avait eu une relation sexuelle avec une personne majeure) décide de « prouver son innocence ». Il lui faut alors retrouver son ancienne victime et avoir à nouveau des relations sexuelle avec elle.
Mais imaginez que la jeune fille, devenue majeure, refuse, quel problème !
Notre « présumé pédophile » se retrouve donc alors incapable de « prouver son innocence » ce qui risque de lui provoquer un grave préjudice car la justice Autrichienne ne plaisante pas avec les pédophiles.
Ne pourrait-il pas alors intenter un procès afin d’exiger de son ancienne « relation » qu’elle lui permette de prouver son « innocence ? »
Un refus de coopérer serait en effet un véritable déni de justice, une atteinte aux droits de l’Homme !
Empêcher un homme de se défendre et de prouver à tous qu’il n’est pas un pédophile, quel acte odieux ! Pour un peu on jettera la jeune femme en prison pour obstruction à la marche de la justice, on ne plaisante pas avec la définition de la pédophilie en Autriche.
On nage en plein délire kafkaïen.
Rendez-vous au prochain épisode :
Le procès d’ESW devait politiquement se terminer par une condamnation, c’était évident depuis le début. La juge désespéré par la défense solidement argumentée, basée sur les textes officiels de l’islam, s’est retrouvée face à la terrible vérité de la nature de l’islam et de son prophète.
La cour a été obligée de constater et de reconnaître les actes sexuels sur enfant de Mahomet et a tenté de sauver les meubles en pinaillant lamentablement sur la signification d’un mot afin d’éviter la catastrophe : reconnaître en cour de justice que Mahomet le modèle parfait de l’islam était bien un pédophile.
Eh bien c’est raté ! Elisabeth en faisant appel va renvoyer la question devant la cour et le procès à venir devra répondre à la question suivante : Mahomet s’il vivait aujourd’hui serait-il considéré comme un pédophile ?
Ce n’est pas Elisabeth qui va être jugée la prochaine fois mais bien Mahomet.
Ceci qui aura des conséquence incalculables car si la réponse est oui, (au regard des textes islamique comment pourrait-il en être autrement ? ) tous les imams du monde, en enseignant que Mahomet est l’exemple parfait pour tous les musulmans, seraient pour la justice occidentale de facto officiellement coupables d’apologie de comportement criminel.
Le prochain procès d’ESW va être intéressant…
A suivre...
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