Cet article va démontrer pourquoi il est inévitable que la Charia, quelles que soient les formes qu’elle prend pour s’exprimer, disparaisse d’une société démocratique telle que la nôtre ; et pourquoi cette disparition, en plus d’être inévitable, est hautement souhaitable et ceci dans un futur le plus proche possible.
Posons d’abord quelques éléments fondamentaux :
Notre pays, la France, fait partie de l’Europe.
Géographiquement, culturellement et, dans une certaine mesure, politiquement depuis la création de l’Union Européenne. C’est le point politique qui va être examiné dans le présent texte.
La France fait partie de l’ensemble politique de l’Union Européenne, quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir de cette Europe politique, c’est un fait.
L’union Européenne, par le biais du Conseil de l’Europe dont nous faisons partie, peut émettre des textes qui ont force de loi au sein des états membres.
Le 4 novembre 1950, le Conseil de l’Europe adopte la Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Cette convention est ratifiée par la France et prend donc force de loi au sein de notre pays.
Et ceci, au même titre que dans tous les autres pays européens signataires.
L’article 19 de la CEDH institue la Cour Européenne des Droits de l’Homme, cour de justice ayant charge de traiter les litiges apparaissant lors de l’application de la Convention. Les arrêts de cette cour s’imposent aux pays signataires avec une force supérieure à celle des lois nationales (article 46).
Ceci posé nous allons voir pourquoi de ces simples faits, absolument incontestables, découle l’impossibilité de la présence de la Charia dans notre société.
Le but de la CEDH est « la sauvegarde et le développement des droits de l’homme et des libertés fondamentales », les gouvernements signataires y réaffirment « leur profond attachement à ces libertés fondamentales qui constituent les assises mêmes de la justice et de la paix dans le monde et dont le maintien repose essentiellement sur un régime politique véritablement démocratique, d'une part, et, d'autre part, sur une conception commune et un commun respect des droits de l'homme dont ils se réclament »
Le texte est d’une limpidité absolue, le maintien des libertés fondamentales repose sur des régimes politiques démocratiques et une conception commune et le respect des droits de l’homme.
En ratifiant ce texte la France s’oblige, et c’est tout à son honneur, à défendre les libertés fondamentales et les droits de l’homme et affirme que seule une organisation politique démocratique de la société peut le permettre.
Cela revient à affirmer que la France s’oblige à se défendre de toute modification visant à introduire des éléments non conformes aux principes démocratiques dans son organisation politique.
Voilà une résolution dont on a du mal à contester le bien fondé quand on est un citoyen attaché à la Démocratie.
Quel rapport avec la charia ?
Le rapport est simple : La Charia est incompatible avec la Démocratie, la Charia est incompatible avec le respect des droits de l’homme tels que décrits dans la CEDH.
Toute personne qui se renseigne à ce sujet peut très vite se rendre compte de cette évidence, cela n’est ni un secret ni une nouveauté, les publications à ce sujet sont légions.
L’affirmation juridique officielle de cet état de fait est présente dans l’arrêt de la Haute Chambre de la Cour Européenne des Droits de l’Homme du 13 février 2003 : « La Cour partage l’analyse effectuée par la chambre quant à l’incompatibilité de la Charia avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention ».
Voilà le constat de la plus haute instance d’une cour dont les décisions s’imposent aux états européens, France compris.
Les règles de la Charia violent directement les articles 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 et 14 de la CEDH, soit l'intégralité des articles garantissant des droits aux individus.
Il n’est pas besoin d’en dire plus, la France en ratifiant la CEDH, s’est engagée à défendre les droits de l’Homme donc à se défendre de l’introduction dans la société de ce qui est non seulement incompatible avec les principes de la Démocratie mais aussi directement attentatoire aux Droits de l’Homme et donc aux libertés fondamentales qui sont à la base de notre société.
Interdire la Charia, dans toutes ses expressions, sociales, politiques et même religieuses (l’article 9 de la Convention confère ce pouvoir aux gouvernements signataires) est donc, à l’évidence souhaitable, mais au-delà de ceci, constitue un devoir et une obligation pour tout état européen soucieux de préserver la nature démocratique de sa société et les droits fondamentaux de ses citoyens.
La disparition de la Charia dans notre société est donc impérative, elle est nécessaire pour la simple raison qu’une société qui accepte la Charia n’est plus une société démocratique respectueuse des libertés fondamentales de son peuple.
La leçon de tout ceci doit être tirée ici aussi :
La société française telle que nous la connaissons disparaîtra si elle tolère la Charia en son sein.
Tergiverser et permettre à toujours plus de Charia d’infuser par le bas notre société (voiles islamiques, produits halal dans nos magasins, revendications incessantes visant à modifier l’ordre des choses en fonction de critères islamiques…) ou par le haut par l'introduction de la finance islamique, c’est rendre les mesures à venir toujours plus difficiles et les troubles dans notre société toujours plus importants.
Nos sociétés frappées par la crise n’ont pas besoin des déchirements et de la détresse sociale, politique et culturelle qu’introduit la présence croissante de la Charia dans la vie des citoyens.
Que cette évidence tarde à s’imposer dans l’esprit de nos politiques et de nos concitoyens démontre à quel point la désinformation, la méconnaissance et parfois la patente compromission avec les propagateurs de la Charia peuvent empêcher une société démocratique d’utiliser les outils juridiques ou législatifs à sa disposition pour se protéger efficacement d’un danger mortel parfaitement identifiable.
VV&D en tant que membre de l'Alliance "Stop à la Charia"s'est donné comme tâche d'informer citoyens et élus de la nature de la Charia et de l'urgence qu'il y a à agir maintenant pendant qu'il en est encore temps contre l'introduction et la présence de la Charia dans notre société.
Mais VV&D est aussi activement engagée dans le soutien concret d'actions sur le terrain, dans l'esprit de coopération et dans le respect de l'éthique de l'Alliance :
- Non raciste
- Non xénophobe
- Respectueuse des principes de la Démocratie
- Respectueuse des Droits de l'Homme et des lois
- Uniquement sur le sujet de la lutte contre la Charia
Une de ces actions est celle de l'ADL Conflans(Conflans Sainte Honorine 78) qui vise à faire vérifier la légalité du projet de mosquée porté par l'organisation Al Qualam dont la doctrine parait inquiétante (voir ici l'article de Riposte Laïque à ce sujet) et en particulier à faire vérifier par le Maire M. Esnol si la Charia sera enseignée dans cet établissement, ce qui serait un danger pour tous les Conflanais, bien sûr, mais particulièrement pour les musulmans qui fréquenteraient cette mosquée.
La fin de la Charia dans notre pays passe par des actions de ce type, si vous aussi vous désirez agir contre l'introduction et la présence de la Charia pour défendre la Démocratie et la Liberté, contactez un membre de l'Alliance.
L'union fait la force