En ces temps de polémiques (justifiées) autour de la prolifération incontrôlée de moquées sur le territoire français et de leur financement public illégal, peu d’élus et de citoyens se posent encore des questions sur les « centres culturels musulmans ».
Un centre culturel peut recevoir d’importantes subventions.
Les mairies peuvent légalement donner le terrain et le bâtiment dans lequel un centre culturel sera installé, financer les travaux d’aménagement et de transformation, elles sont extrêmement nombreuses à le faire.
Une fois le centre culturel installé les mairies peuvent légalement en financer, éventuellement intégralement, le fonctionnement au moyen de subventions renouvelées chaque année ; tout cela étant bien évidemment à la charge du contribuable.
Tout cela est légal puisque c’est culturel. Un état laïc peut subventionner les activités culturelles et participer à la diffusion de la culture dans la société, rien ne paraît plus justifié.
La culture française ne fait-elle pas l’admiration du monde entier ? N’est-elle pas le patrimoine commun de tous les citoyens ?
Mais un centre culturel musulman ?
Est musulman ce qui se réclame de l’islam.
L’islam réclame le statut de religion pas de culture.
Le terme « musulman » fait directement référence à l’islam et il semble que le fait d’être habitué à l’association de terme « centre culturel musulman » nous a fait oublier la signification réelle des mots et l’incongruité de leur association dans le contexte particulier qui est celui de la légalité d’une attribution de subvention publique au regard de la loi de 1905.
Loi de 1905 qui précise, il faut le rappeler : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. »
Peut être l’emploi du terme « centre culturel islamique » par sa nouveauté permettrait-il de s’interroger à nouveau sur la fonction et l’utilité d’un tel établissement et surtout de la justification, pour une collectivité laïque comme une mairie, de participer à son financement par des subventions provenant de la poche du contribuable.
Un centre culturel musulman veut-il
nous faire découvrir une culture ou l’islam ?
Si c’est de culture qu’on parle, il faut remarquer que la culture est issue des peuples. D’où vient le peuple musulman si tant est qu’il existe un tel peuple? D’Algérie ? De Tunisie ? Du Pakistan ? D’ailleurs ?
Tous ces pays sont les bienvenus à nous faire découvrir leurs cultures dans des centres culturels algériens, tunisiens ou pakistanais ou autre mais dans ce cas, quelle est la raison pour le contribuable français de participer au financement de tels établissements ?
Demanderait-on aux Pakistanais de financer un centre culturel français au Pakistan ? On imagine aisément leur réponse…
Si c’est l’islam qu’on veut nous faire découvrir, il ne s’agit alors plus de culture mais de religion, voir d’idéologie politico-religieuse et ce n’est alors pas à la collectivité ni au contribuable de financer de tels établissements, tout simplement parce que c’est illégal.
De manière plus générale, dans une France qui se débat avec des problèmes de plus en plus aigus d’intégration, il est légitime de se poser la question de l’intérêt d’établissements qui, même sans financements publics (si tant est qu’il existe un seul centre culturel musulman en France qui n’a jamais reçu de subvention), constituent des points d’ancrage communautaristes ne favorisant guère la nécessaire assimilation républicaine et française des populations issues des pays dits de « culture musulmane ».
Les exemples innombrables, passés et présents, de « centres culturels » transformés de facto en lieux de prière et d’enseignement islamique nous amènent malheureusement à poser la question suivante :
« Les centres culturels musulmans ne seraient-ils en réalité que la manière, pour les organisations musulmanes et les mairies, de tourner la loi de 1905 afin de faire financer par le contribuable la diffusion de la religion musulmane dans la société française ? »
Il est temps que les citoyens de ce pays, attachés au respect de la Laïcité républicaine, réagissent et interrogent leurs élus sur l’emploi qui est fait de l’argent public.
Apprendre à qui que ce soit à lire l’arabe dans un coran n’est pas une activité culturelle.
Les subventions allouées par les mairies aux organisations communautaristes dites culturelles propageant un message religieux ou ayant des activités cultuelles doivent être supprimées conformément à la loi de 1905.
N'oubliez pas de signer d'un commentaire notre initiative concernant un audit parlementaire des valeurs politiques de l'islam